📱 𝐀𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐞𝐬 : 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐧𝐨𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐝’𝐨𝐩𝐢𝐧𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐬𝐞
- Yasmine Mélina
- 27 janv.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 janv.
Un reportage (mai 2021, https://lnkd.in/dUQW4T4q) met en lumière une problématique majeure : la monétisation de nos données personnelles, souvent à notre insu. Ce phénomène touche même des informations sensibles liées à notre #santé, nos opinions sur la #religion ou #politiques. Personne n'est à l'abri, à titre d'exemple, des données sensibles comme les numéros et emails de hauts dirigeants politiques (Jean-Luc Mélenchon, Gérald Darmanin, Christine Castaner, Bruno Le Maire), de hauts gradés de la police (Christophe Molmy), ou encore de personnalités publiques (Elise Lucet), diffusés illégalement et à leurs insu.
🔍 𝑫𝒆𝒔 𝒆𝒙𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒐𝒄𝒄𝒖𝒑𝒂𝒏𝒕𝒔 :
🔹 Muslim Pro : En 2020, il a été révélé que l’application Muslim Pro, téléchargée par des millions de musulmans, avait vendu les données de localisation de ses utilisateurs notamment à l’armée américaine. Ce qui a permis la diffusion de la localisation précise des utilisateurs, soulevant de graves inquiétudes en matière de vie privée et de surveillance. (https://lnkd.in/d5yN5Vqa)
🔹 La Bible : L’application informe Facebook de son utilisation grâce à des traceurs informatiques, même si l’application Facebook n’est pas installée sur le téléphone. Cette pratique pose problème car elle peut révéler une donnée sensible : les convictions religieuses de l’utilisateur.
🔹Ma Grossesse : Cette application, utilisée pour suivre la grossesse en enregistrant des données personnelles (poids, taille, contractions, etc.), partage des informations de santé avec des sites tiers. Ces derniers diffusent ensuite ces données, révélant des informations sensibles sans réel contrôle de l’utilisateur.
⚖️ 𝑼𝒏 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 𝒍𝒆́𝒈𝒂𝒍 𝒔𝒕𝒓𝒊𝒄𝒕 :
Le Règlement Général sur la Protection des Données (#RGPD, https://lnkd.in/diJ4k8pQ), entré en vigueur le 25 mai 2018, et la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (https://lnkd.in/dKRhi6mW), encadrent le traitement des données personnelles au sein de l’Union Européenne. Interdisant en principe le traitement des « données sensibles » (origine raciale ou ethnique, opinions politiques, convictions religieuses ou philosophiques, appartenance syndicale, ainsi que les données génétiques, biométriques, de santé ou concernant la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle d’une personne). Des exceptions existent (exemple de l’autorisation du 12 Septembre 2018 qui autorise la société IQVIA a récolter un certain nombre de données personnelles, société étrangère, société Américaine qui récolte des données auprès des médecins, pharmacies, hôpitaux et les revend aux sociétés pharmaceutiques : https://lnkd.in/d-9vGqXr).
🌐 𝑬𝒕 𝒎𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕 ?
Ces dérives soulignent l’urgence de mieux encadrer l’utilisation de nos données et de sensibiliser le grand public à ces enjeux.
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